> L'histoire du groupe en très court
Hercules and Love Affair, c'est d'abord Andy Butler, tout à droite sur la photo. Un garçon. Puis Kim Ann Foxman, en bas à droite. Une fille. En 2004, ils montent un groupe d'électro-house-techno-qui-fait-boum-boum-dans-la-tête. Chez eux, à New York, ça fait très vite du bruit. Quatre ans plus tard, ils sortent enfin leur premier album (éponyme). Dedans, il y a de la musique. Il y a aussi des gens qui chantent. Comme Nomi Ruiz, tout à gauche. Une autre fille qui ne fait aujourd'hui plus partie de la bande. Il y a aussi occasionnellement Antony Hegarty, au centre. Un garçon. À moins que ce ne soit une fille. En fait, lui-même ne sait plus trop bien : " C’est ambigu, avoue le leader d'Antony and the Johnsons à qui veut bien l'entendre. On peut dire que je me sens de sensibilité plutôt féminine, dans un corps masculin. Je pourrais devenir transsexuel. Mais ça ne changerait pas ma nature : transgenre. " À part ça, tout va bien. Il suffit de les écouter.
> Oui, mais pourquoi ?
Parce que ça donne envie de bouger son corps. Parce qu'il n'y a pas que David Guetta qui sait jouer avec des machines électroniques. Parce que même si "Raise me up" circule déjà depuis deux ans, il n'est jamais trop tard pour savoir. Parce que sur les vingt-cinq disques du quatrième coffret Nova, cette chanson méritait bien une prospection phonique. Et c'est déjà pas mal.
> L'influence
Antony and the Johnsons
Boy George
Amanda Lear
Sheila
> Le son qu'il faut écouter très fort (sinon c'est pas la peine)
